Nouvelle Edition Couleur
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Traduit paragraphe par paragraphe
Commenté par le Rabbin Adin Even-Israël Steinsaltz
Edition Drahi - Couleur
Editions Biblieurope
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Date de disponibilité:
ISBN | 9782848284620 |
Auteur | Adin Even-Israël Steinsaltz |
Pages | 456 |
Taille | 23 cm x 31 cm |
La nouvelle édition du Talmud Steinsaltz en français vise, comme la précédente, à donner accès à chacun, quel que soit son niveau, au texte talmudique – rédigé à l'origine sans ponctuation ni voyelles, dans un style concis, dans un mélange d'hébreu et d'araméen, une langue peu connue de la plupart des lecteurs.
Dans la seconde moitié du 20e siècle, le Rav Steinsaltz zal, faisant œuvre de pionnier, publie en hébreu, puis dans d'autres langues, une édition ponctuée et vocalisée. On y retrouve la correspondance de chaque mot du Talmud, apparaissant en caractères gras, avec des explications, ajoutées en caractères maigres, indispensables pour rendre chaque phrase intelligible et suivre pas à pas le cheminement de la Guemara.
Dans la présente Edition, le texte du Talmud est découpé en paragraphes, traduits au fur et à mesure. Elle inclut un grand nombre d'Etudes et de Halakhot tirées de l'Edition Steinsaltz en hébreu, qui résument les principaux commentaires ainsi que les conclusions des décisionnaires sur chaque thème abordé. Elle est enrichie de nouvelles illustrations.
Elle comprend à la fin de chaque livre le texte original du traité selon l'édition classique de Vilna, avec le commentaire de Rachi – qui, ici, est ponctué et vocalisé – et celui des Tossafot, ponctué lui aussi.
Nous espérons que cette publication atteindra le but recherché par le Rav Steinsaltz zal tout au long de son existence: permettre à chaque Juif de connaître et d'apprécier son héritage ancestral afin de renforcer l'amour de la Tora au sein du peuple.
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Baba Metsia I
Baba Metsi‘a (littéralement : « la Porte du Milieu ») est la seconde partie d’un ancien et long triptyque, le traite des Dommages, qui expose les règles talmudiques du Droit civil.
Baba Metsi‘a, comme les deux autres « portes », est ordonné autour d’un sujet principal : les relations d’affaires, définies, délimitées et modelées par la loi biblique, lui-même entrecoupé suivant la dynamique habituelle de la discussion talmudique, de digressions de toutes sortes. Le traité ne se réfère pas à l’ensemble des relations commerciales et des règles d’acquisition. Il s’attache aux transactions soumises aux lois de la Tora et se trouve ainsi à l’intersection des législations pécuniaires et rituelles. On y trouve les règles relatives aux objets trouvés et aux différentes catégories de gardiens ; à l’obligation d’aider au chargement et au déchargement d’un animal ; à l’interdiction de causer du tort par la parole ou par des actes malhonnêtes, d’ajourner le paiement du salaire d’un employé et de garder un gage de première nécessité ; la prohibition des prêts à intérêt ; à l’autorisation accordée à l’ouvrier agricole de consommer les fruits qu’il cueille…
Dans un certain sens, Baba Metsi‘a met en relief l’un des aspects particuliers de l’ensemble de la Tora. La loi civile, les négociations entre marchands, ne sont pas fondées sur le libre choix des parties ou des conventions sociales arbitraires donnant satisfaction à la majorité. La Tora n’établit pas de différence essentielle entre les devoirs envers l’Eternel et les obligations vis-à-vis de son prochain, car les relations humaines sont intimement liées à notre rapport à Dieu. Les deux domaines sont imbriqués l’un dans l’autre – voir par exemple, les sections Michpatim (Exode, chapitres 21–23), Kedochim (Lévitique, chapitre 19), Ki Tetsé (Deutéronome, chapitres 21–25). Les rites sacrificiels ont des incidences dans les affaires pécuniaires ; des règles de morale alternent avec les lois de la pureté… Certes, les relations commerciales et sociales sont régies par les grands principes moraux (interdiction de voler et de causer du tort). Cependant, de nombreuses prescriptions touchant au domaine pécuniaire semblent arbitraires (‘houkim) et fixent des règles de conduite non dictées par la nécessité d’assurer l’ordre public mais qui plongent leurs racines dans les fondements de la vie religieuse. Ainsi, la bienfaisance n’est pas un devoir à accomplir par bonté d’âme ; c’est une partie intégrante du Droit civil établi par la Tora. La Loi elle-même demande d’agir au delà de la stricte justice.
Les règles de notre traité se situent à quatre niveaux :
Les lois universelles, touchant au transfert de propriété (avec une différence marquée entre les règles d’origine biblique et les ordonnances rabbiniques).
Editions Biblieurope
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