Nouvelle Edition Couleur
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Traduit paragraphe par paragraphe
Commenté par le Rabbin Adin Even-Israël Steinsaltz
Edition Drahi - Couleur
Editions Biblieurope
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Date de disponibilité:
ISBN | 9782848284811 |
Auteur | Adin Even-Israël Steinsaltz |
Pages | 464 |
Taille | 23 cm x 31 cm |
La nouvelle édition du Talmud Steinsaltz en français vise, comme la précédente, à donner accès à chacun, quel que soit son niveau, au texte talmudique – rédigé à l'origine sans ponctuation ni voyelles, dans un style concis, dans un mélange d'hébreu et d'araméen, une langue peu connue de la plupart des lecteurs.
Dans la seconde moitié du 20e siècle, le Rav Steinsaltz zal, faisant œuvre de pionnier, publie en hébreu, puis dans d'autres langues, une édition ponctuée et vocalisée. On y retrouve la correspondance de chaque mot du Talmud, apparaissant en caractères gras, avec des explications, ajoutées en caractères maigres, indispensables pour rendre chaque phrase intelligible et suivre pas à pas le cheminement de la Guemara.
Dans la présente Edition, le texte du Talmud est découpé en paragraphes, traduits au fur et à mesure. Elle inclut un grand nombre d'Etudes et de Halakhot tirées de l'Edition Steinsaltz en hébreu, qui résument les principaux commentaires ainsi que les conclusions des décisionnaires sur chaque thème abordé. Elle est enrichie de nouvelles illustrations.
Elle comprend à la fin de chaque livre le texte original du traité selon l'édition classique de Vilna, avec le commentaire de Rachi – qui, ici, est ponctué et vocalisé – et celui des Tossafot, ponctué lui aussi.
Nous espérons que cette publication atteindra le but recherché par le Rav Steinsaltz zal tout au long de son existence: permettre à chaque Juif de connaître et d'apprécier son héritage ancestral afin de renforcer l'amour de la Tora au sein du peuple.
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Nazir
Curieusement, Nazir est inclus dans la section talmudique de Nachim – juste après Nedarim et avant Sota – bien qu’il n’y soit pas directement lié ; d’ailleurs, la Gue-mara s’interroge d’emblée à ce sujet. En fait, comme le passage biblique relatif au nazir (Nbres chap. 6) apparaît après celui de la femme soupçonnée d’adultère [sota] (ibid. chap. 5), dans la Michna aussi, le traité Nazir a été placé à côté de celui de Sota.
Comme son nom l’indique, il traite essentiellement des lois relatives au nazir, mais aussi des vœux en général, des sacrifices ainsi que des règles de pureté et d’impureté.
Faire vœu de naziréat engage l’intéressé à respecter un certain nombre de règles fixées par la Tora. Comme pour les autres vœux, celui-ci peut être motivé par différentes raisons, comme obtenir le pardon d’une faute, exprimer sa gratitude envers Dieu pour Sa bonté, mériter une faveur divine, ou encore comme exutoire à la colère ou à une contrariété. Lorsque les motivations sont louables, le naziréat est considéré comme un moyen d’atteindre un niveau élevé de sainteté, comme il est dit dans la Tora : « Tous les jours de son naziréat il sera saint pour l’Eternel » (ibid. 6,8).
Le terme de nazir fait référence à quelqu’un qui s’abstient [mitnazer] de certaines choses. Il fait aussi allusion à la longue chevelure du nazir, comparable à une cou-ronne [nézer] (ibid. 6,7). Bien que la Tora n’interdise pas à tout homme de devenir impur ou de boire du vin, s’en abstenir permet d’accéder à un niveau plus élevé de sainteté. On peut le déduire de la défense d’entrer dans la cour du Temple après avoir bu du vin, ou en état d’impureté, ou encore de l’interdiction pour les Cohanim de se rendre impurs au contact d’un mort en raison de leur sainteté intrinsèque. S’engager à respecter ces interdits revient à acquérir pour un temps un statut équivalent à celui du Cohen (voir michna en 47a).
Editions Biblieurope
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